Prothèses mammaires

Présentation de l'acte

L’augmentation du volume des seins peut se pratiquer de différentes façons, l’implantation de prothèses mammaires étant la méthode la plus ancienne et la plus courante. Les implants mammaires sont constitués d’une enveloppe étanche, solide et élastique en élastomère de silicone et d’un produit de remplissage, le plus souvent du gel de silicone dernière génération qui présente l’avantage d’être souple et cohésif. Des études ont prouvées que la pose d’implants, même en silicone, n’augmente pas les risques de survenue d’un cancer.

« Aujourd’hui, tous les implants disponibles en France sont soumis à des normes précises et rigoureuses : marquage CE (Communauté Européenne) et autorisation de l’ANSM (Agence Nationale du Médicament et des produits de santé). » Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique

La pose de prothèses concerne les femmes qui souffrent d’hypotrophie mammaire conséquence d’un développement insuffisant de la glande au moment de la puberté ou des suites d’une grossesse, d’un amaigrissement important ou de perturbations hormonales. Elles vivent cette disgrâce comme une atteinte à leur féminité et souhaitent augmenter le volume de leurs seins pour recouvrer leur intégrité de femme. Cette intervention peut se pratiquer sur toutes les femmes à partir de 18 ans et dans de rares cas sur des patientes mineures.

Anesthésie générale

La pose d’implants mammaires peut être parfois douloureuse, notamment lorsqu’il s’agit d’un volume important et qu’ils sont placés derrière les muscles. Un traitement antalgique adapté à l’intensité des douleurs sera prescrit les premiers jours. Un gonflement et des ecchymoses sont fréquents ainsi qu’une gêne à l’élévation des bras. Un soutien-gorge de contention doit être porté jour et nuit pendant un mois après l’intervention. La pratique sportive est déconseillée pendant le premier mois.

Le résultat ne peut être apprécié qu’après un délai d’un ou deux mois. L’augmentation du volume des seins a généralement un impact positif sur la silhouette de la patiente et par répercussion sur son bien-être psychologique. Ces dispositifs médicaux, une fois mis en place, nécessitent une surveillance régulière, et doivent être changés en cas d’anomalie ou de signes de vieillissement constatés.